Communiqué de presse

Les Saints des Derniers jours de Tahiti Livrent plus de 8000 Masques au Maire de la Capitale

Les membres collaborent avec la municipalité pour se préparer aux nouvelles vagues d’arrivée de visiteurs depuis l'ouverture des frontières.

Des membres du pieu de Pape’ete de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours ont offert 8400 masques de protection en tissu à Michel Buillard, maire de Pape’ete, Tahiti, le 31 juillet 2020.

Un pieu est le terme utilisé par l’Église pour désigner un groupe de congrégations dans une zone géographique.


Suite à des discussions avec les dirigeants de la ville de Pape’ete en avril, le pieu a lancé un vaste projet de couture de masques afin d'apporter sa contribution à la lutte contre la propagation de la Covid-19. Les membres de toutes les paroisses (congrégations) du pieu ont travaillé sans relâche au cours des deux derniers mois pour fabriquer les masques, qui ont maintenant été remis à la commune, au bénéfice de leurs concitoyens.

 

« Ce projet est notre réponse à l'appel lancé par le président de l'Église, Russell M. Nelson, aux membres polynésiens lors de sa visite en mai 2019. », a déclaré Bruno Ercoli, président de pieu. « Président Nelson nous a invités à faire partie de la solution et non du problème pour notre société. Cette action est un moyen pour nos membres de faire partie de la solution pour notre maire et de protéger notre société, en particulier les résidents de notre capitale. Nous avons donné les masques au maire en personne, car nous pensons qu'il est le mieux placé pour organiser la distribution des masques en fonction des besoins de sa population. On ne va pas se cacher ni craindre l'ouverture des frontières, mais nous devons nous préparer. "

Le projet a été financé grâce aux dons au plan local et au Fonds humanitaire de l’Église.

Monique Chong Tam, présidente de la Société de Secours du pieu, l’organisation des femmes de l’Église, a dirigé le projet et coordonné la couture des masques avec les volontaires.

« Plus de 50 femmes se sont portées volontaires non seulement pour venir aider à la chapelle, mais aussi pour coudre à la maison pour atteindre l'objectif de 8 000 masques. », a-t-elle déclaré. « Nous sommes fiers de dire que les masques en tissu réutilisables cousus par nos membres respectent toutes les normes de sécurité et ils contribueront à nous protéger et à protéger nos concitoyens.»

Depuis le 15 juillet, la Polynésie française a ouvert ses frontières à l’international tout en mettant en œuvre un dispositif strict de préparation aux situations d’urgence pour lutter contre la COVID-19. Chaque passager à l'arrivée doit avoir subi un test négatif pour la COVID-19 avant de prendre l'avion et doit effectuer un autotest le quatrième jour suivant son arrivée.

Ainsi, depuis ce 15 juillet, plus de 6 000 personnes ont effectué cet autotest. A la date du 11 août,  de nouveaux cas positifs ont été confirmés, portant le bilan officiel à 71 cas positifs en Polynésie Française depuis l'ouverture des frontières.

Rémy Brillant, directeur général de la municipalité, a expliqué : "Il y a deux mois, nous n'avions pas de masques et la population ne cessait d’en demander. Après discussions avec le maire, nous avons décidé de demander à l'Église la possibilité de fabriquer 5 000 masques. Nous avons également travaillé dans les quartiers et nous avons pu obtenir 6 000 masques par ce biais. L'Église est revenue vers nous avec 8 400 masques et au total, nous avons un bon stock qui nous aidera en cas de besoin. "

Tavana (maire) Buillard a déclaré : « On a toujours été en contact avec le Pieu de Papeete depuis de longue date, mais ce type de partenariat est une première ! Nous sommes reconnaissants de cette aide car nous sommes maintenant prêts et mieux préparés. »

Remarque concernant le nom de l’Église:Quand vous parlez de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, veuillez utiliser le nom complet de l’Église la première fois que vous la mentionnez. Pour avoir plus de renseignements sur l’utilisation du nom de l’Église, consultez notre Guide de rédaction.