Nouvelles Histoire

Cours d’autonomie ouvert au centre d’accueil des femmes de Tahiti

Les principes tirés de « La réussite scolaire commence au foyer » partagés avec les résidentes du « Pu o te Hau ».

En sa qualité de représentante de la Société de Secours (organisation des femmes de l’Eglise de Jésus Christ des Saints des derniers jours), siégeant au Conseil des Femmes, Miresa Doom a animé le premier cours d’autonomie pour les résidentes du Foyer d’accueil Pu o te Hau. Ce cours porte sur les habitudes de base  à enseigner au foyer pour favoriser la réussite scolaire des enfants. 

 

Miresa Doom qui a récemment intégré ce Conseil présidé par Chantal Galenon a d’emblée pris l’initiative de soumettre son projet. Elle a souligné « Je suis persuadée que la Société de Secours peut contribuer à la reconstruction de l’estime de soi des résidentes du Pu O Te Hau en utilisant le cours d’autonomie ‘La réussite scolaire commence au foyer.»

Sa  proposition a été accueillie avec bienveillance par le Conseil des femmes et a abouti au lancement de la série des 12 cours à compter du jeudi 2 juillet, en coordination avec le Pieu de Arue Tahiti, secteur dans lequel se trouve le centre. Le lancement, initialement prévu en février dernier, avait du être reporté en raison de la pandémie de la COVID-19.

Le Conseil des femmes, regroupant les 13 associations féminines de Polynésie – y compris la Société de secours qui en est l’un des membres fondateurs - gère ce centre d’accueil des femmes victimes de violences conjugales. La directrice Rowena Tuhoe a expliqué  « Le Pu o te Hau leur offre un lieu de refuge pour se ressourcer, un accompagnement juridique pour se protéger de leur compagnon maltraitant et un accompagnement individualisé pour se reconstruire. »

Un extrait de « La réussite scolaire commence au foyer » expose : « Les parents ont un rôle divin qui leur a été confié pour aider leurs enfants à réussir à l’école. »

Selon Mirésa Doom, « Le ton a été donné et très vite l’attention des sept participantes s’est focalisée sur la dimension spirituelle de la vie. »

Les participantes ont partagé librement leurs pensées.  Elles ont parlé tout naturellement de Dieu, de leur foi, de la manière dont Dieu agit dans leur vie. Elles ont réfléchi, discuté du rôle central de l’éducation des parents au foyer et reconnu l’importance d’allier harmonieusement éducation séculière et spirituelle. « Ce fut un moment exceptionnel de partage d’expériences personnelles. » a confié Miresa Doom.

Une participante a témoigné « Je n’ai vécu qu’avec mon père depuis que je suis petite et j’ai toujours été persuadée que j’étais seule et que tout ce que je faisais, tout ce que j’ai réussi, c‘est grâce à moi et à personne d’autre. Je ne croyais pas en Dieu, je ne savais même pas qu’il existait. Il a fallu que je devienne maman de mon premier enfant et que des personnes soient venues me prêcher pour que je connaisse Dieu. Maintenant, je sais qu’il existe et qu’il est là pour nous, pour moi et mes enfants. »

A la question, « Comment enseigner son enfant ? »,  une autre participante a répondu spontanément « Avec la prière ! Tu peux tout réussir avec la prière. » Reconnaissante, une participante a résumé son ressenti à l’issue de la séance : « Merci de penser à nous, merci de partager cette lumière ; ça va beaucoup nous aider d’avoir cette lumière avec nous. »

« Au delà des concepts présentés, je retiens que ce premier cours a surtout permis aux participantes de se reconnecter à Dieu. » a commenté Manea Tuahu, Directeur du département de l’autonomie et de l’entraide de l’Eglise en Polynésie.

Remarque concernant le nom de l’Église:Quand vous parlez de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, veuillez utiliser le nom complet de l’Église la première fois que vous la mentionnez. Pour avoir plus de renseignements sur l’utilisation du nom de l’Église, consultez notre Guide de rédaction.