Communiqué de presse

Une sainte des derniers jours contribue à sensibiliser aux défis auxquels sont confrontées les femmes polynésiennes

Son intervention au refuge des femmes tahitiennes, plébiscitée lors d'une conférence internationale des femmes, montre la valeur intrinsèque de l'enseignement de l'autonomie.

En tant que membre de l'Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours en Polynésie française, Mirésa Buchin a appris à maintes reprises la valeur de l'autonomie. C’est tout naturellement qu’elle a proposé d’enseigner un cours sur ce sujet au Centre pour femmes du Pu o te Hau de Pape’ete.

Mirésa siège au conseil d’administration du Conseil des femmes de Polynésie française, une organisation qui fédère les 13 associations des femmes de la région, et en tant représentante de l’organisation des femmes de l’Église (appelée la Société de Secours), elle a pu entrer en contact avec le refuge.

 

Par le biais du conseil, Mirésa a rencontré Anne Pastor, réalisatrice de documentaires du groupe France Inter et auteure de la plateforme « La voix des Femmes autochtones ».

Mme Pastor était en mission à Tahiti pour en savoir plus sur les programmes destinés aux femmes en Polynésie. Anne a été invitée à visiter le refuge Pu o te Hau pour découvrir les initiatives éducatives et culturelles proposées aux femmes du centre.


Anne Pastor a exprimé son plaisir d'avoir participé à l'un des cours d'autonomie de l'établissement. « J'ai assisté à la classe sur l'importance de lire à la maison. », dit-elle. « Ce qui était encore plus étonnant, c'est que j'ai vu ces femmes organiser un atelier de lecture avec leurs enfants à peine trois jours après ce cours, essayant déjà de changer le cours de leur vie de famille. En tant que Polynésiennes, puissiez-vous contribuer à bâtir un monde meilleur et une société plus respectueuse des droits des femmes. "

Mme Pastor était également à Tahiti pour animer une conférence organisée par le Conseil des femmes. Elle s'est tenue dans le Hall de l'Assemblée de la Polynésie française, sur le thème « Les femmes autochtones : un laboratoire d'idées pour demain. »

Elle a présenté cinq portraits de femmes exemplaires du Québec, du Tchad, de la Nouvelle-Calédonie, de la Birmanie et du Bhoutan, qui se battent au quotidien pour défendre la cause des femmes. Elle a ensuite invité cinq femmes du "Fenua" à faire entendre la voix des Polynésiennes. (Remarque : Fenua est le terme utilisé pour décrire la terre et la culture d'origine de la Polynésie française.)

Miresa a ainsi été invitée à présenter les principes d'autonomie enseignés aux familles polynésiennes.

Elle a résumé ce qu’elle faisait au refuge en disant : « Grâce au cours sur ‘ La réussite scolaire commence au foyer ‘ , ces femmes ont retrouvé le goût pour entreprendre de nouvelles choses.  Elles ont pris conscience qu'elles avaient le pouvoir de décider de leur destin. J'ai vu de grands sourires d'espoir, des larmes de guérison et le désir de changer leur vie ! »


Chantal Galenon, présidente du Conseil des femmes, a rappelé : " En Polynésie française, nous avons de la chance de travailler en étroite collaboration avec les Églises sur ces problématiques.  "

Elle a poursuivi : « Je tiens à les remercier d'être là et de travailler main dans la main avec le Conseil des femmes pour faire valoir les droits des femmes. Nous ne serions pas aussi efficaces sans les confessions religieuses qui sont nos relais privilégiés auprès des femmes et des familles, surtout dans les îles les plus éloignées. Merci à Mirésa et la Société de Secours pour vos actions en faveur des femmes. "


En méditant sur ses expériences vécues au refuge, Mirésa est convaincue que de grandes choses sont accomplies grâce à des choses petites et simples, et pense souvent aux paroles du Président de l’Église Russell M. Nelson : « Ce sont les femmes converties et qui gardent leurs alliances – dont la vie juste sera de plus en plus remarquée dans un monde en cours de détérioration et qui, de ce fait, seront perçues dans leurs différences des meilleures façons. »  (Pour en savoir plus, lire : Plaidoyer à nos sœurs)

Remarque concernant le nom de l’Église:Quand vous parlez de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, veuillez utiliser le nom complet de l’Église la première fois que vous la mentionnez. Pour avoir plus de renseignements sur l’utilisation du nom de l’Église, consultez notre Guide de rédaction.